La conférence aura lieu en visioconférence.
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Conférencier : Jean-Pierre MARTIN
Physicien, membre de la Société Astronomique de France
Après de nombreux accidents de parcours, augmentations de budget et reports de lancement répartis sur près de 30 ans, le télescope spatial James Webb (du nom du célèbre administrateur de la NASA de l’époque Apollo), un projet mené dans le cadre d’une coopération internationale associant la NASA, l’ESA et l’Agence spatiale canadienne, semble être bien sur les rails. Le lancement, reporté plusieurs fois, est maintenant prévu en 2021. Plus grand, plus performant que Hubble, son ancêtre, il devrait grâce à sa vue dans le domaine infra rouge de 0,6 à 26 microns nous permettre d’appréhender les premières formations de galaxies, 300 millions d’années après le Big Bang, il devient le télescope idéal pour les galaxies lointaines et les premières étoiles. Ainsi, c’est l’Univers profond qui sera à sa portée.
Son déploiement dans l’espace est un processus complexe où la moindre vis ou goupille de travers rendrait la mission finie avant d’avoir commencé. C’est un pari risqué pour la NASA qui joue sa crédibilité encore une fois.
Lieu : Visioconférence